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6 semaines Sans Ma Voiture

Six semaines après avoir commencé l’opération #SansMaVoiture , un premier bilan de mes déplacements depuis début octobre :

Vélo :  pour tous les déplacements au quotidien sur Grenoble et dans la partie urbaine de la Métro, j’ai continué à utiliser le vélo comme avant. Quasiment tout le temps et par tous les temps : entre Grenoble-gares, Grenoble-Île Verte, Saint-Martin-d’Hères-Campus et Saint-Martin-d’Hères-Ecole de Musique principalement, au moins un et parfois 2 ou 3 aller-retour par jour.
C’est rapide et pratique, pas de raison de changer.

Tram : seulement quatre fois dans l’intervalle, quand j’avais une bonne raison de le préférer au vélo

Voiture :  pour les sorties en montagne, la période était bien choisie pour « valider » le fait que l’autopartage CitéLib soit une solution parfaitement adaptée ! C’est en effet à l’automne que j’apprécie le plus de sortir en montagne…

Sur les trois premières semaines d’octobre et les deux premières de novembre, 7 sorties avec CitéLib, de 0 à 3 par semaine selon la météo.

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Sur ma semaine de vacances durant laquelle la météo a été formidable, un dizaine de randos en 6 jours plus un aller-retour Grenoble – Seyne-les-Alpes en passant par Gap…je crois que je n’étais jamais sorti autant !

Au final, tout roule. Aucun problème pratique ou technique rencontré avec CitéLib, j’ai à chaque fois en réservant quelques minutes avant seulement, trouvé une voiture libre à moins de 500m de chez mois.

En terme de nombre de sorties, aucun impact négatif donc…

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En terme de kilomètres le fait de payer directement l’usage sans distinguer l’investissement (achat de la voiture), les coûts d’utilisation indépedants du nombre de kilomètres (assurance, stationnement), ceux qui en dépendent mais de manière non-directe (entretien, réparation) et les coûts directs (essence) rend mieux compte du coût réel de la voiture.
Si j’avais fait un calcul rapide tenant compte de mon usage réel montrant que jusqu’à 6000 ou 8000 kilomètres par an l’autopartage était plus intéressant (sans parler du temps passé pour acheter, stationner, entretenir, etc. la voiture ), le fait de payer directement à la sortie (CitéLib revient de 25-30€ environ pour aller à la Dent de Crolles ou au col de Porte, jusqu’à 90€ pour un voyage en Belledonne Nord versant Maurienne) incite quand même à aller un peu moins loin, voire juste au dessus de Grenoble : la fin de nuit et le lever de soleil peuvent y être très sympathiques aussi, au Saint-Eynard par exemple :

Et deux fois, pour des sorties « châtaignes » que j’envisageais en Belledonne Nord, cette question de coût m’a fait me contenter de la colline du Mûrier de Saint-Martin-d’Hères. À quelques kilomètres de vélo du centre-ville de Grenoble, les châtaignes sont aussi abondantes…

Donc au bilan : autant de sorties en montagne, de châtaignes, de photos, de champignons, avec incitation à faire un peu moins de kilomètres quand la météo n’est pas extra et qu’il s’agit seulement de marcher ou cueillir…

Train :  enfin, ne pas avoir de voiture incite aussi à prendre le train…ce week-end, via la belle ligne Grenoble-Gap, un aller-retour pour y voir de la famille, faire une randonnée à 1900m d’altitude à pied depuis le centre-ville de Gap le vendredi soir et – en empruntant une voiture – une autre le lendemain matin à 15 kilomètres de Gap. Et lire, écrire, travailler 3h dans le train + tram est plus enrichissant que conduire 2h15…

train

 À suivre :  plus contraignant : remplacer une rando avec départ en voiture par des randos depuis Clelles ou Lus, éventuellement aidé d’un vélo mis dans le train. Ou en bus TAG ou Transisère. Mais ce n’est envisageable (pour un randonneur-photographe ) qu’en incluant une nuit en montagne…!

Au final, un bilan très positif et une très forte probabilité que je laisse définitivement la voiture à l’issue des 2 mois de l’opération.

Catégories :brève de rando
  1. 13 novembre 2016 à 16 h 43 mi

    si vous habitiez à 40km d’une ville presque sans transports en commun vous qui marchez beaucoup bon courage avec des sacs de provisions ou pour aller travailler.ne parlez que de ce que vous savez.

    • guillaumelaget
      13 novembre 2016 à 16 h 48 mi

      Où avez-vous vu que parle d’autre chose que de ce que je connais ? En l’occurence je raconte *mon* expérience, en tant qu’habitant d’une grande ville qui se déplace en ville et dans les montagnes alentour. Bien sûr qu’en habitant à 40 km d’une ville et sans TC je ferais autrement. Les voitures qui sont trop nombreuses à mon avis en ville ne sont pas celles des campagnards, mais bien des urbains comme moi…

  2. 15 novembre 2016 à 7 h 59 mi

    Très intéressant Guillaume, une belle alternative en particulier pour les citadins et « péri-citadins »

  3. Guillaume
    15 novembre 2016 à 10 h 15 mi

    Merci pour ce retour très intéressant et bien analysé ! Dans le même contexte, la campagne « changer d’approche » de Mountain Wilderness.

  4. fred
    15 novembre 2016 à 10 h 59 mi

    Bonjour,
    Merci pour votre retour d’expérience.
    Petite question : pourquoi ne jamais miser sur les trajets en covoiturage ou en stop ?

    • guillaumelaget
      15 novembre 2016 à 12 h 51 mi

      bonjour,

      pour de bêtes raisons pratiques d’horaires…le covoiturage pour partir à 4h du matin et revenir avant 9h ou 10h au boulot, en me décidant souvent la veille au soir ou le matin même en fonction de la météo, c’est compliqué. Je n’ai pas cité dans l’article cela mais j’ai fait « quand même » 5 randos en n’étant pas seul dans la voiture…pas énorme mais pas évident de faire mieux quand on est photographe matinal 😉

  1. 4 janvier 2018 à 20 h 15 mi

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