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Matériel de randonnée : contenu de mon sac
Après le matériel photo (https://guillaumelaget.wordpress.com/2014/08/13/deux-listes-photos-reflex-complete-et-legere/), et le matériel de bivouac (https://guillaumelaget.wordpress.com/2014/08/19/materiel-de-bivouac/), voici maintenant la description du contenu habituel de mon sac-à-dos, que j’emporte tel quel à quasiment chaque sortie.
* J’ai déjà parlé du sac-à-dos lui-même, réalisé sur mesure (dimension, choix du tissu, accessoires, …) par un artisan français installé au japon : vous pouvez vous reporter à cet article (https://guillaumelaget.wordpress.com/2014/03/21/sacs-artisanaux-kinpu-san/).
Pour résumer il s’agit d’un sac léger, au tissu imperméable à l’eau (mais pas les coutures, d’où la présence dans mon matériel d’un petit sac plastique intérieur), qui offre en plus du comportement principal une poche en tissu sur le dos, deux grandes poches de ceinture, une poche sur le rabat sommital.
660 grammes pour un sac confortable malgré l’absence d’armature et qui peut contenir tout mon matériel photo et de bivouac y compris un équipement hivernal (piolet, crampons, raquettes portés sur le dos ou le côté).
* Sur une bretelle j’attache par un mini-mousqueton un mini-thermomètre et mini-boussole. Plus par curiosité et la photo (viser l’endroit où le soleil va se lever, à 10 degrés près voire plus !) que pour la sécurité…15 grammes en tout.
* Dans les poches de ceinture que j’ai volontairement fait fabriquer très grandes, je peux ranger 50cl d’eau de chaque côté et des vivres de courses (environ 500 grammes de barres de céréales, crême de marrons, chips, etc…
Pour les bouteilles : je récupère de simples bouteilles plastiques d’eau minérale. Plus léger (20 à 30 grammes) et moins cher qu’une gourde en plastique rigide ou métal. Aucun problème de casse ou fuite à déplorer en quelques centaines de randonnées, en les changeant au bout de quelques dizaines de sorties.
Ainsi que ma frontale Led Lenser H7R (http://boutique.ledlenserfrance.com/lampes-frontales-led/36-led-lenser-h7r-4029113749800.html) de 135 grammes piles rechargeables incluses.
C’est une lampe très lumineuse avec un faisceau réglable. En puissance maximale et faisceau fin elle éclaire une falaise à plus d’un kilomètre, en faisceau large et puissance minimale elle permet de suivre sans problème un sentier peu marqué.
* Dans la poche de dos en filet je range des mitaines-moufles (105 grammes) et un bandeau (35 grammes) en polaire coupe-vent. Eventuellement une casquette, une bouteille d’eau supplémentaire (sorties sans sources à proximité), ou du matériel mouillé (tente après le bivouac).
* Sur la poche supérieure beaucoup de petit matériel pour un total d’environ 400 grammes : des surmoufles étanches (60 grammes), des chaufferettes pour les pieds (25 grammes), du PQ (25 grammes), une boite contenant du sucre, un briquet, du sérum physiologique, de la colle UHT, une aiguille et du fil, des pansements anti-ampoules, du savon, …, et des batteries de rechange (téléphone, appareil photo, AAA). Je pourrais sans doute diviser par deux le poids de tout ça mais j’ai assez allégé le reste pour m’offrir ce petit ensemble ‘confort-sécurité’ qui ne sert que rarement mais est bien pratique parfois.
* et enfin dans la poche principale, dans une poche plastique en cas de pluie qui traverse les coutures du sac (40 grammes), je range les vêtements (ainsi que le matériel de bivouac et le matériel photo déjà évoqués !) pour un total d’environ un kilo : une doudoune en APEX (http://www.chroniquesanscarbone.com/shop/product.php?id_product=66), 385 grammes, une polaire (340 grammes) et une veste imper-respirante Golite (discontinuée) de 240 grammes.
Le tout permet de supporter des températures de l’ordre de -10° sous le vent pendant les séances photos…et complète l’équipement de bivouac pour les nuits passées en montagne.
* je cite aussi mon sac-banane du quotidien que j’emporte en montagne avec des choses plus ou moins utiles (téléphone qui me sert de GPS, clés, papiers, stylo, couteau, cuillère, brosse à dent, petite pharmacie, une petite lampe à LED et pile AAA) et d’autres pas du tout en rando (mais que j’ai la flemme d’enlever à chaque fois pour gagner peut-être 200 grammes)…Au total, 800 grammes à 1 kilo.
Tout cela représente un ensemble d’environ 3500 grammes de matériel et 1500 grammes d’eau et vivres de courses, soit 5 kilos.
Avec le matériel photo en version « lourde » pour 4 kilos on arrive à une dizaine de kilos pour une sortie « à la journée » ;
Avec le matériel de bivouac cela fait 12 kilos pour 2 nuits et 3 repas.
Cela tombe bien : 12 kilos est la limite extrême de ce que j’accepte de porter sur mon dos, pour préserver mes articulations pour peut-être quelques décennies encore (sauf quand je promène ma plus jeune fille fatiguée, ce qui rajoutera une vingtaine de kilos mais seulement sur 100 ou 200 mètres de dénivelé en fin de rando !).
À l’inverse, j’ai essayé parfois (par exemple quand je n’emporte pas le matériel photo) d’avoir un sac de seulement 4 ou 5 kilos : je ne constate pas vraiment de différence sur ma fatigue pour les sorties courtes, même enchaînées 4 ou 5 fois par semaine quand les conditions s’y prêtent. Sur une rando au long cours de type HRP ou GR20, avec beaucoup de nourriture en plus, j’aurais sans doute une autre approche !
* Citons encore, pour être complet, sur moi ou à la main, les vêtements (pantalon, tshirt, caleçon, chaussettes) environ 600 grammes, les chaussures (des chaussures montantes mais très souples, environ 900 grammes la paire), et mon fameux bâton-piolet Petzl Snowscopic de 500 grammes (éventuellement remplacé si je suis certain de ne croiser ni neige ni pente d’herbe raide par un simple bâton Fizan NW Lite de 160 grammes…) et je crois que le tour est fini !
Quand la sortie est brève et sans difficulté (un lever de soleil avec une randonnée de quelques heures en été par exemple, par températures élevées) je peux alléger tout cela d’une polaire ou d’un coupe-vent…Mais le temps passé à réfléchir à l’optimisation pour gagner un kilo ou deux au maximum n’est pas vraiment intéressant à mes yeux quand il s’agit de faire une petite sortie de 1000m de dénivelé où je serai peu chargé de toute manière…
En revanche je peux passer du temps à optimiser tout ça pour gagner quelques centaines de grammes si je prévois d’être très chargé (bivouac avec grosse marche !), ce qui permet de tenir les 12 kilos même en hiver (mais je reviendrai dans quelques mois sur ma liste « hiver »).
Même si je suis sûr que cette liste ne conviendra pas telle quelle à un autre randonneur (et sachant qu’elle représente aussi un investissement conséquent étalé sur plusieurs années), je pense qu’elle peut inspirer tous les randonneurs photographes pour aboutir à un sac d’une dizaine de kilos, et tous les randonneurs non-photographes pour un sac de 6 à 7 kilos, pour un ou deux bivouacs confortables !
Cet allègement (je portais régulièrement et allègrement des sacs de 20 kilos il y a encore 5 ans) est vraiment très sensible sur la fatigue générale, sur les douleurs (pieds, genoux), sur le denivelé accessible sans effort surhumain durant une sortie, et sans doute aussi sur les séquelles à long terme sur le corps…
À suivre…un dernier article avec un tableau pour rappeler et détailler les poids cités dans ces trois articles.
Matériel de bivouac
Après mon matériel photo, voici une description de mon matériel de bivouac en 3 saisons…
Comme vous vous en doutez, je pratique le bivouac principalement pour la photo. Souvent donc sur des endroits inconfortables et ventés (sommets et autres points de vue intéressants, pour profiter à la fois du coucher de soleil, de l’ambiance nocturne et du lever de soleil), ce qui nécessite un matériel assez chaud. Et aussi léger car ce matériel m’accompagne bien souvent sur la totalité de la rando donc rarement moins de 1500 mètres de denivelé pour un bivouac, souvent plus.
En revanche, je ne sors que pour de courtes périodes (une nuit le plus souvent, rarement deux d’affilée) et par temps relativement clément (il faut pouvoir m’abriter d’une averse ou même un gros orage en soirée, mais en cas de mauvais temps continu je ne sors pas).
Je mange en général peu, et froid, pendant mes sorties. Sur d’aussi courtes périodes cela ne me pose pas de problème.
Avec ces contraintes exposées plus haut, mon équipement (qui est ce que je prends en plus du contenu « normal » de mon sac-à-dos que je décrirai bientôt) convient parfaitement en « trois saisons » voire quatre (hiver par temps beau et doux), c’est-à-dire des températures jusqu’à -10° (voire -15° en l’absence d’humidité et de vent). Bref ce que l’on rencontre sur des sommets à 2500 ou 3000m (mon record de bivouac en altitude étant le Bric Froid dans le Queyras à 3300 mètres, le record de température donné par un petit thermomètre étant – à une altitude moindre – de -18° en fin de nuit) en printemps, été et à l’automne.
Ce matériel se compose de :
– un matelas de sol très isolant Thermarest Neoair XTherm en taille moyenne (168cm). Je compense la dizaine de centimètres manquants soit au niveau de la tête, soit au niveau des pieds, par mon sac à dos. 410 grammes. Je le range roulé dans la hauteur de mon sac-à-dos. On peut gagner 100 ou 150 grammes avec un matelas moins isolant, ce qui se justifie très bien en période chaude…
– un duvet Walden 400 Arklight de 700 grammes, très léger (par rapport à la quantité de duvet) et compressible.
Il s’agit en fait d’un « pied d’éléphant » ou « quilt » (la terminologie n’est pas bien fixée, ni la traduction directe depuis l’anglais quilt = couette très précise). Pour le décrire donc c’est un sac (en plumes) entièrement fermé sauf la seule ouverture côté tête (sans fermeture éclair, il faut un peu d’habitude pour s’y glissser). Il ne comporte pas de capuche (j’utilise celle de ma doudoune), avec le dos composé d’un tissu sans plumes (c’est le matelas qui assure l’isolation, cela permet un petit gain de poids en enlever le duvet de l’endroit où il ne servirait pas car compressé entre le matelas et moi).
Le tissu est très fin et impose, sous peine d’avoir très froid même avec une légère brise, l’utilisation d’un abri ou d’un sursac.
Cet ensemble matelas + duvet est d’un exceptionnel rapport poids-chaleur malgré ces quelques contraintes d’utilisation.
– quand je ne me contente pas de rien (c’est de plus en plus rare…je dois vieillir :-)) ou d’un sursac léger (120 grammes, Bug Net Bivy de Kinpu San) j’emporte une Gatewood Cape de Six Moon Designs qui a deux fonctions : elle peut à la fois servir d’abri léger protégeant totalement de la pluie (sans sol mais la partie haute entièrement fermée, montée à la l’aide d’un bâton de marche), soit de poncho utilisable en marchant. 500 grammes avec un grand nombre de piquets et de ficelles pour un montage correct même sur sol compliqué (caillouteux).
Le voici monté (très à l’arrache) devant les aiguilles d’Arves ce printmps.
C’est un peu étroit quand on fait 1m80, et la condensation est assez importante, mais là encore pour une nuit ou deux (il sèche en 10 minutes étendu au soleil en journée) c’est vraiment un gros avantage par rapport à une tente de 2 kilos comme beaucoup de randonneurs en traînent sur toute une rando ! J’en utilisais une encore il y a 10 ans avant de m’en passer complètement puis de revenir à un abri léger pour me protéger principalement du vent (je n’ai pris que 2 fois un gros orage sous cet abri – mais il a alors parfaitement tenu son rôle !).
J’envisage peut-être de laisser tomber l’usage poncho (utilisé une seule fois) pour un tarp à la fois plus grand et plus léger…à voir si je trouve quelque chose qui me convainque.
– Et enfin je complète avec un collant et un tshirt léger pour la nuit (environ 200 grammes l’ensemble).
Mon matériel de bivouac (supplémentaire à ce que je prends de toute manière dans mon sac pour une « simple » randonnée) pèse donc moins de 2 kilos au total. Et je compte 200 ou 300 grammes de nourriture par repas (suffisant pour moi pour des sorties de 24 ou maximum 48h), soit un total de moins de 3 kilos pour deux nuits en montagne. Je pense que c’est sur cet aspect que j’ai le plus optimisé mon matériel par rapport à ce que je vois parfois sur d’autres dos (tente double-toit de deux kilos, duvet de deux kilos aussi, et pas forcément moins chers) !
À suivre…le sac-à-dos et son contenu !
Trépied léger
Suite à plusieurs demandes par messages ici ou sur Facebook ou par mail, et en prélude à un article plus complet sur mon matériel, un petit point sur les trépieds légers que j’utilise.
Pour préciser mon usage, je n’utilise le trépied que dans deux situations :
– les photos nocturnes en poses longues
– les randonnées où je suis seul et souhaite apparaître dans le paysage, pour lesquelles j’utilise donc l’appareil posé sur trépied avec un retardateur.
En photo diurnes de paysage, je n’ai jamais compris l’utilité du trépied. Mais chacun fait comme il veut 🙂
Enfin donc, mon principal critère pour un trépied sera comme pour la plupart de mon matériel (l’EOS 5D mis à part :-)) la légèreté. Et les choses étant bien faites, je n’ai pas pour l’usage que j’en ai besoin d’un trépied très haut, ou très pratique d’utilisation (je ne m’en sers pas souvent).
Voici donc quelques trépieds que j’ai utilisé ces dernières années avec un EOS5D (donc de masse, objectif compris, dépassant le kilo), chacun décrit avec ses avantages et ses inconvénients pour mon usage…Je reste très intéressé de vos commentaires et d’éventuelles propositions d’autres modèles !
Mini-trépieds très légers
Ce sont des modèles qui permettent de tenir l’appareil en cadrage horizontal à conditions de disposer d’un support à peu près plat et légèrement en hauteur (bloc rocheux) ou d’un arbre aux branches fines (fixations par pieds flexibles ou sangle).
J’ai essayé le Gorilla Pod aux pieds flexibles, une quarantaine d’euros et 200g pour le modèle que j’avais qui ne semble plus exister. Pas convaincu par le système pour un usage en montagne. Les situations où on peut le fixer à un arbre ou autre sont plutôt rares, et pour un usage sur un rocher il y a plus léger : le modèle suivant :
Le trépied Pedco UltraPod II permet pour 120g et environ 25 euros le même usage que le trépied précédent. Ce trépied permet de réaliser sans problème des poses longues (en cadrage horizontal, uniquement, je le répète) pour peu que l’on dispose d’un rocher ou autre. C’est le trépied que je prend quand je veux être très léger ou quand je ne pense pas avoir besoin de trépied (mais sait-on jamais !). Il permet de réaliser ce genre d’images, avec des poses de plusieurs minutes :
En revanche très peu pratique pour se photographier au milieu d’un paysage !
Trépieds légers
Je vais évoquer trois modèles qui partagent certaines caractéristiques :
– hauteur limitée, environ 1 mètre, mais suffisante pour la plupart des usages.
– poids raisonnable entre 500 et 700 grammes
– encombrement replié limité aussi…
– cadrage possible horizontalement comme verticalement avec un EOS 5D muni d’un objectif pas trop gros (grand angle ou focale standard) et en cadrage horizontal seulement pour un téléobjectif lourd et allongé.
Bref un usage à peu près universel (sauf vent très fort).
Par ordre de prix croissant :
Le Bilora Action Line Eco :
Pour 15 euros et 500 grammes, un trépied vraiment d’entrée de gamme mais bien suffisant ! Le seul regret est qu’il n’est pas franchement durable (une cinquantaine d’installation-repliage avant de casser un pied).
Le Cullmann Nanomax 200T.
Pour 700 grammes et une soixantaine d’euros, un trépied sans gros défaut sauf le poids qui commence à se sentir au bout de quelques heures de marche…C’est celui que j’utilise le plus souvent depuis que je l’ai découvert et acheté il y a quelques mois.
Chez Gitzo : pour le quart du prix de l’appareil photo (près de 600 euros, ce qui commence à faire), on peut citer le Gitzo Moutainer GT-532 (ne pas confondre avec le GT0532 plus lourd) en carbone très fin. Il semble ne plus être au catalogue…Extrèmement stable et léger (dans les 500g).
Gros trépied
Il ne m’a plus servi depuis au moins 2 ans, mais j’ai quand même un « gros » trépied ! Le Feisol CT-3442
Un kilo auquel il faut ajouter une rotule…soit 1.2 kilos pour moi. Et un très fort encombrement même replié (il ne rentre pas à l’intérieur de mon sac à dos). Bref, trop encombrant et lourd pour de grosses sorties en montagne à mon goût, ses avantages en hauteur ou stabilité ne sont pas suffisants pour que je le sorte.
Voilà. Je cherche encore le modèle pas cher, de moins de 500 grammes, atteignant un mètre de haut avec une mini-rotule…pour atteindre le sac de bivouac-photo tout compris pour 2 nuits à moins de 10 kilos ! Un prochain billet parlera justement du reste de mon équipement…
Époque révolue
En février 2000, je déposais mes premières diapos à l’agence Wallis, à Marseille, la première à m’avoir répondu rapidement et positivement à ma demande.
L’agence était plutôt en avance dans le numérique : les images étaient rapidement scannées et mises en ligne sur leur site qui disposait de galeries et moteurs de recherche efficace pour l’époque.
Puis, rapidement, la plupart des photographes sont passés en numérique (en 2007 pour moi)…
Et il y a quelques jours, les photographes ont reçus un message leur demandant de récupérer les diapos…ou d’autoriser l’agence à les détruire.
Petite hésitation, mais je me rends bien compte en fait que les images de l’époque, même scannées, ne sont plus guère utilisable en édition…Je vais finalement juste récupérer 5 ou 6 clichés « rares » (une belle photo d’hermine, une de chamois, et quelques très jolies lumières dont je n’ai pas d’autre diapo en copie)..
Le grand ménage de printemps
Comme chaque année, c’est la saison du grand rangement de
printemps…de mes images ! Autrement dit, du passage du stockage sur
mon ordinateur « de travail » à la sélection définitive, au traitement,
au légendage et à l’archivage des images.
Il faut croire que la période est favorable : neige un peu triste,
fleurs de montagne pas encore sorties, quand en plus on n’est pas trop
attiré par la photo animalière, la saison n’est pas très photogénique.
Et cette année, pour couronner le tout, les mers de nuages et le soleil
se font rares.
Habituellement, ce ménage de printemps correspond principalement aux
images hivernales, mais cette année, j’avais en plus VRAIMENT laissé
traîner les choses : j’avais trié à l’automne 2012 les images allant de
la fin d’été 2011 jusqu’à fin avril 2012, et ce sont donc plus de 10
mois d’images qu’il me restait, depuis début mai 2012 jusqu’aux images
du week-end dernier.
Mais finalement, ce fut rapide, plus que ce que je ne le craignais.
J’avais déjà fait une sélection des images « à garder » (je fais cela au
fil de l’eau, au plus tard quelques semaines après la randonnée). Cela
correspond très grosso modo à une image prise sur 20. Énormément
d’images éliminées donc, qui correspondent à :
– des ratés techniques
– des images de scènes finalement pas assez intéressantes
– beaucoup de doublons : images très proches aux cadrages, position
des personnages ou des nuages légèrement différentes).
Typiquement, quand je suis installé sur un sommet pour un lever de
soleil, je vais photographier avant, pendant et après le lever, donc en
« continu » ou presque pendant 30 minutes ou une heure, pour conserver à
la fin les quelques images les plus fortes de chacun des phases du
lever sur les différents sommets, personnages et nuages autour de moi.
Il me restait donc un gros millier d’images, avec une liste des
tâches… :
– choisir, parmi les images gardées, celles qui seront traitées et
archivées en jpeg (les autres seront des images brutes dormant au fond
des disques durs). Cela correspond à 350 images « simples » et 50
panoramiques constitués par assemblage de 2, 3 ou 50 (c’est rare)
prises de vue.
Cela m’a pris une heure trente hier soir (mais le gros du travail de
tri, comme je le signalais plus haut, avait déjà été fait).
– à assembler les panoramiques : 2 heures de préparation (sélection des
images, assemblage rapide par Autopano Pro, revue si besoin (rare) de
l’assemblage automatique qui a été fait). Le plus long ici est
d’attendre que les images (développées en tif 16 bit donc très grosses)
soient lues par le logiciel. Et pour 4 assemblages sur 50 j’ai du
intervenir un peu « à la main » pour changer des paramètres.
L’ordinateur a ensuite travaillé seul toute la nuit pour sortir les
images, toujours en tiff 16 bit. Je ne sais pas combien de temps il a
mis, sans doute 4-5 heures. C’était en tout cas fini à 8h, alors que je
l’avais lancé pour aller au lit à minuit.
– ce matin, ouverture de chacun des 50 panoramiques pour recadrer (je
préfère que le logiciel assemble sans rogner les bords, avec des images
qui ne sont pas rectangulaires, et me charger du découpage) plus une
rapide revue des luminosité/contraste.
Cela m’a pris 1h30 encore, avec beaucoup de temps passé à attendre le
chargement de fichiers immenses (10000 ou 20000 pixels de large
souvent) sur un ordinateur d’entrée de gamme acheté voici 3 ans…
– puis enfin le temps passé à traiter très rapidement les images
« simples » : 1h ce matin, soit 10 secondes par image environ. En
pratique, cela consiste juste en 30 secondes pour un un petit coup de
« courbe » visant éclaircir/assombrir ou augmenter le contraste sur un
tiers des images, et à ne rien faire du tout pour les autres.
Au final donc, environ 6h de temps passé + le temps que l’ordinateur
travaille seul, pour 400 images conservées.
Et il me reste maintenant à légender les images pour les inclure dans
ma base de données avec le massif, une courte légende, les infos
techniques récupérées dans les métadonnées du fichier d’origine, et
quelques mots-clés.
Je l’ai fait en 1h pour les 50 panoramiques, je risque donc d’y passer
une demi-douzaine d’heures de plus pour les 350 images
non-panoramiques.
Au total, un bilan chiffré de presque 11 mois de photo :
– environ 30000 images prises
– un millier conservé sur disque dur
– 400 images légendées « prête à montrer » sur le site, le blog ou pour
une demande d’un organisme ou d’un magazine…
Pour terminer ce billet un peu aride, quatre souvenirs de cette
année :
soleil et nuages sur le pic de Gleize, début juin dernier :
lis de Saint-Bruno (??)
les Tours du Playnet juste avant un bivouac pluvieux sur les crêtes du
Vercors
montée au Taillefer en août, avec de belles brumes de vallée et un grand
soleil au dessus
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