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Rétrospective 2017
En 12 images : retour sur 2017 en photos.
Janvier : un peu de neige sur Grenoble. Les gens s’élancent à pied, crampons…voire ski.
Février : les Demoiselles Coiffées d’Eygliers
Mars : la Grande Roche, Belledonne
Avril : bouquetins au sommet du Grand Veymont
Mai : crêtes du Vercors, depuis le sommet du Grand Veymont encore
Juin : la vire aux Ancolies, Vercors oriental
Juillet : falaises du Dévoluy…brèche Faraut versant extérieur du massif.
Août : la Combe Madame, Belledonne
Septembre : premières neiges sur la Grande Lance de Domène. Les Trois Pics de Belledonne.
Octobre : depuis le Grand Eulier, nuages sur les vallées
Novembre : falaises du Vercors…et du Néron
Décembre : coucher de soleil depuis Chamrousse
Rocher Badon
Ces quinze derniers jours d’août 2017 ont été très peu favorables à la photo et à la randonnée : chaleur, ciel souvent laiteux (heureusement les champignons bien présents en altitude ont compensé !).
J’ai néanmoins eu l’occasion de commencer la série des « grosses randos d’automne en Belledonne » par un tour du Rocher Badon…
Ce sommet, voisin du Rocher Blanc le plus haut sommet accessible à pied sans devoir « mettre les mains », dépasse lui aussi les 2900m avec un accès pédestre.
Départ de Fond-de-France dans la chaleur vers 16h30, donc…montée heureusement en forêt en versant Nord pour arriver sur le plateau des Sept Laux. C’est le moment de quitter tous sentiers pour rejoindre le col de l’Île :
puis la crête de Mouchillon :
Le soleil descend vite et j’arrive au sommet de cette crête, en vue du Rocher Badon, pile au moment où le soleil disparaît…
L’objectif de demain est en vue : le Rocher Badon à gauche, le Rocher Blanc à droite, et au centre le col du Rocher Blanc, pour lequel je n’ai pas trouvé de topo ou autre confirmation qu’il passe bien en été.
On verra bien…pour le moment la nuit arrive, et la Voie Lactée aussi :
Départ à 5h40. Le vallon menant au col est facile, et finalement, le col ne passe pas trop mal (merci à la carte IGN qui indique bien grâce aux courbes de niveau la zone où le terrain est le moins raide). Mélange de caillasses, de dalles blanches et de terre…
Arrivée pile pour le lever de soleil !
Panorama du Rocher Blanc à l’aiguille de Marcieu. On voit un petit bout du reliquat de glacier de la Combe Madame à droite. Dernières années…
Au sommet du Rocher Badon, vue sur certains des « Sept Laux » (il y a bien plus que sept lacs sur ce plateau) et le pic de la Belle Étoile :
En plein soleil dans ce vallon très minéral, il est agréable de retrouver, dans la descente, une source qui coule directement de deux petites failles dans la roche..pile sous le Rocher Badon :
1000m plus bas, c’est enfin le retour à la verdure, aux abords du refuge de la Combe Madame :
Quelques cèpes ramassés sur la fin du trajet permettront de finir en beauté la randonnée !
La visiteuse du soir
La nuit de la chauve-souris ce week-end http://www.nuitdelachauvesouris.com/ est l’occasion de vous montrer une image prise cet été dans une
vieille maison des Cévennes.
Depuis toujours, il arrive relativement souvent qu’une chauve-souris, le soir, vienne faire un tour ou deux en volant dans la chambre autour de l’ampoule qui attire les insectes.
Mais ce soir là, début août, la visiteuse du soir était posée au plafond, près de la fenêtre ! Petit point noir sur l’image…et en détail à côté.
La visite ravie des enfants et la lumière ne l’ont pas fait fuir tout de suite. Elle n’est ressortie continuer sa chasse seulement au bout de quelques minutes.
Pour les grenoblois, c’est aussi l’occasion d’attirer votre attention sur le projet proposé au budget participatif cette année, qui vise par la pose de nichoirs et autres aménagements à favoriser leur retour naturel en ville : http://www.grenoble.fr/projet/265/1108-nichoirs-chauves-souris-hirondelles-et-mesanges.htm N’hésitez pas à aller voter pour lui du 10 au 14 octobre.
La Brèche de Faraut
Située sur les crêtes Nord du Dévoluy, entre le pic Pierroux et le col de Rabou, la Brèche de Faraut est un replat bien visible de loin sur la ligne de crête.
Ici, photographiée depuis l’intérieur du massif :
et là, depuis le Nord, la brèche se trouve juste à la limite des nuages :
Je l’avais bien entendue photographiée maintes fois depuis 15 ans…mais sans jamais lui rendre visite. C’était même sans certainement le dernier « lieu » (col, sommet, …) emblématique du massif que je ne connaissais pas.
Vendredi 14 juillet, juste après le feu d’artifice à Grenoble,
j’ai pris la route de Gap pour m’arrêter vers Chauffayer, après quelques kilomètres d’une piste qui s’enfonce vers les falaises qui bordent le Nord du massif du Dévoluy.
Le versant Sud, dans l’intérieur du massif, est certainement moins raide, mais en cette saison et en pleine nuit difficile de savoir si les champs ne sont pas occupés par des moutons et surtout des patous vigilants et agressifs. Départ prévu donc sur ce côté forestier puis très raide, et peu propice à l’élevage…
Deux petites heures de sommeil, et à 3h30, c’est parti ! Dédale de pistes et sentiers dans la forêt…quelques hésitations et demi-tours, et un peu avant 4h j’arrive en terrain dégagé et hors-sentier, sous les falaises. La lune est encore bien haute dans le ciel, et la Brèche est en vue, à droite de cette image.
Sur 200 mètres la fin est vraiment très raide, en herbe puis en rocher. Piolet bienvenu !! En revanche la Brèche elle-même est agréable, beau tapis d’herbe. Il est 5h40 et il reste encore une centaine de mètre à remonter vers le Nord-Ouest sur la crête, petits passages « avec les mains » pour arriver sur un point de vue plongeant. Et les premiers rayons arrivent.
Au loin, quelques nuages bas de vallée sous la Tête et le Roc de Garnesier. Classique !
Panoramiques, en regard vers le Sud-Est puis le Nord-Ouest ; on voit l’Obiou qui dépasse :
Descente à suivre, avec précautions…cailloux puis herbes…
Entre Drôme et Hautes-Alpes, semi-raté
La météo annonçant des nuages sur l’Isère et du soleil sur les Hautes-Alpes, je choisis samedi de tenter ma destination favorite dans ces conditions…la Tête de Garnesier !
Départ en train samedi après-midi, arrivée à Lus-la-Croix-Haute et départ à vélo de la gare. De beaux rayons de soleil apparaissent à la limite entre Drôme et Hautes-Alpes.
Mais, si le ciel sera effectivement bleu sur les Hautes-Alpes, malheureusement les nuages ne lâcheront pas les crêtes du Dévoluy.
La nuit, au Pas l’Agneau, sera glaciale et en plein vent, à observer les étoiles sur la moitié du ciel.
Au matin, je me contente de monter à la Tête des Ormans toute proche, beau lever de soleil dans la tempête mais peu de sommets visibles…
Semi-déception donc, mais le soleil revient sur le retour dans l’après-midi et la gare de Lus fleurie est toujours aussi agréable.
Au retour, 6 vélos dans le train (bien rempli par ailleurs) pour 2 places..mais on s’arrange 😉
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