Entre Pas de Berrièves et Pas de la Ville

Samedi matin j’avais bien envie de monter voir le raide couloir du Pin…mais au dernier moment, j’ai préféré me contenter du Pas de Berrièves moins raide. Je réserve l’autre pour une sortie accompagné, si possible d’un (bon) skieur qui le descendrait !

La neige était assez médiocre : croutée, dure, à la montée et jusqu’au haut du Pas de la Ville. En soupe en dessous…Mais le Pas de Berrièves se remonte bien, dans ces conditions, en raquettes + piolet. Pour la descente du Pas de la Ville j’ai hésité : un peu raide quand la neige est dure pour que les raquettes soient confortables, neige pas assez portante pour les crampons…j’ai fini en glissade contrôlée par le piolet sur une centaine de mètres avant de rechausser les raquettes !

Je n’espérais pas trop faire de belles images (vieille neige et absence de nuages bas) mais la sortie « sportive » m’a quand même reservé une très belle surprise…

Le lever de soleil peu après le Pas :

Un couloir bien raide avec des traces de skis :

Sur les crêtes des Roches Rousses :

Quelques bouquetins, entre Roches Rousses et Pierre Blanche :

Très jolie surprise : un lagopède encore en tenue bien hivernale. Je me suis arrêté dès que je l’ai aperçu, et il s’est tranquillement éloigné à pattes, sans s’envoler :

Arrivée vers le Pas de la Ville : bientôt je vais retrouver le Veymont, et croiser une bonne trentaine de skieurs (et 4 raquettetistes aussi) après la solitude du matin :

Publicité

Sapinus Terminoru

Ciel gris mais envie d’aller un peu plus loin qu’un jogging à la Bastille…
C’est l’occasion d’aller voir une borne située dans la foret de Chartreuse, découverte dans l’un des livres de Pascal Sombardier…
1000 mètres de dénivelé agréables : petites fleurs en bas et encore un peu de neige sur les hauteurs…

La traduction « borne du sapin des termes » de la carte IGN semble étrange…mais je ne suis pas latiniste !